Tous les articles par Laurence

Miro

Un petit message pour Miro qui s’en va pour des nouvelles aventures sur un autre continent avec ses maîtres.
Je lui souhaite une très belle, longue vie ! Plein de bonnes choses !
Tu me manqueras.
Gros bisous et caresses à mon copain le chat. 

Pourquoi les chats se frottent à nous ?

 

Tous les maîtres d’un petit félin ont déjà connu ce doux accueil de leur compagnon qui se frottent contre leurs jambes. Si ce comportement est souvent interprété comme un geste d’affection ou un salut, c’est en réalité un rituel pour imprégner son maître de son odeur.

Le chat est un animal profondément territorial. Votre espace de vie est en réalité le sien, qu’il a délimité en imprégnant chaque recoin de son odeur.

Lorsque vous rentrez chez vous, c’est à dire dans son espace, vous avez été imprégné d’odeurs étrangères. Afin de pénétrer dans son territoire, il réalise un marquage olfactif en se frottant à vous pour créer une odeur commune et familière entre tous les individus qui partagent son territoire.
Cette attitude n’est donc pa
s une marque d’affection au sens humain, mais il la réserve cependant aux individus qui font partie de son monde et qui lui apportent un sentiment de sécurité.

Les chats aimeraient plus les humains que la nourriture selon une étude.

 

Une nouvelle étude menée sur des chats suggèrent que les félins préféreraient les interactions sociales avec les humains que la nourriture.

Voilà une étude qui devrait ravir les amoureux des chats ! S’ils ont réussi à conquérir une bonne partie de la planète notamment grâce à internet, les chats ont la réputation de ne pas être des animaux très sociaux. Certains les accusent même d’être égoïstes et de ne voir en leur propriétaire qu’un distributeur de nourriture. Eh bien, il n’en est rien.

C’est du moins ce que suggère l’étude publiée cette semaine dans la revue Behavioural Processes. Réalisée par une équipe de l’Oregon State University, celle-ci affirme que le stimulus préféré de la majorité des matous ne serait non pas la nourriture mais les interactions sociales avec les humains.

Privés de nourriture, d’humain, d’odeur et de jouet

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques américains ont mené une expérience en plusieurs étapes. Ils ont recruté 50 chats adultes issus de foyers ou de refuges et les ont privés de nourriture, de contact humain, d’odeur et de jouet pendant quelques heures. Puis ils ont présenté aux chats trois stimuli dans chacune des quatre catégories précédentes.

Les chercheurs ont enregistré le temps passé pour chaque chat à interagir avec chaque stimulus afin de déterminer leurs préférences. Enfin, ils ont sélectionné pour chaque sujet le stimulus préféré dans chaque catégorie et ont présenté les quatre préférés en même temps en observant la réaction des chats.

Comparés, les résultats suggèrent que contrairement à ce qu’on pense, la nourriture ne semble pas être ce que les félins préfèrent. Dans le détails, 50% des chats auraient préféré les interactions sociales avec un humain, tandis que « seulement » 37% auraient préféré la nourriture. Une tendance apparue pour les chats de refuges comme pour ceux provenant de foyers.

Un comportement encore peu étudié

« Bien qu’il y ait eu une variabilité individuelle évidente dans les préférences des chats, l’interaction sociale avec les humains était le stimulus préféré par la majorité des chats, suivi de la nourriture », écrivent les auteurs dans l’étude. Mais ils soulignent que les préférences individuelles des chats pour la socialisation pourraient être influencées par leur histoire personnelle et même leur race.

Cette étude réalisée sur un échantillon limité n’est pas suffisante pour établir une conclusion définitive. Mais de plus en plus de recherches suggèrent que les chats sont bien plus sociaux que leur réputation ne laisse l’entendre. Leur comportement serait simplement plus mystérieux car moins étudié que celui des chiens par exemple. Les matous seraient ainsi notamment bien plus expressifs qu’on ne pense.

« La recherche sur la cognition du chat fournit de plus en plus de preuves de ses capacités socio-cognitives complexes et ses aptitudes à résoudre des problèmes », confirment les auteurs de la nouvelle étude. Pour en savoir plus, ils entendent poursuivre les recherches et notamment tester la motivation des chats à accéder à leur stimulus préféré.

Publié par Émeline Ferard, le 30 mars 2017

RONRON THERAPIE

Sensible à nos émotions, le chat est un excellent médiateur. Capable de détecter notre détresse instinctivement grâce aux phéromones que nous émettons, sa présence diminue l’anxiété, la tension artérielle et les risques d’infarctus de son propriétaire. Selon Véronique Aïache, auteur de « La ronron thérapie : ces chats qui nous guérissent », leurs ronronnements émettent des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes, qui provoquent la production de sérotonine, hormone du bonheur qui est liée à la qualité de notre sommeil et de notre humeur. Avec une fréquence située entre 20 et 50 hertz, ces vibrations, qui ont une action réparatrice sont d’ailleurs reproduites par des kinésithérapeutes pour accélérer la cicatrisation osseuse. Lorsqu’ils souffrent ou lorsqu’ils sont plongés dans une situation de stress, les chats émettent ces petites vibrations pour se calmer et s’apaiser. Ainsi, ils sont cinq fois moins de lésions après une fracture que les chiens et retrouvent la forme trois fois plus vite que leur meilleur ennemi, selon une étude menée par Animal Voice. Continuellement en demande de caresses, caresser leurs soyeux poils diffuse une sensation d’apaisement et de bien-être. Présents dans les maisons de retraite, ils permettent de réconforter les personnes âgées et de lutter contre le sentiment de solitude.

FENETRE = DANGER

Par Mélanie Correia , Auxiliaire vétérinaire, professeur à l’IFSA
Un danger de l’été moins commun mais pas moins dangereux pour votre chat : la fenêtre à soufflet (ou Vasistas).

Fenêtre à soufflet
En effet, avec les chaleurs, rien de moins normal que d’ouvrir ses fenêtres ; phénomène qui incite nos petits félins à vouloir s’échapper pour pouvoir profiter du bon air. Cependant, ce type de fenêtre offre un réel danger à votre animal.
Certains chats ratent leur saut ou n’arrive tout simplement pas à se faufiler et se retrouvent donc coincés dans la fente de la fenêtre.
L’animal coincé se retrouve donc avec la circulation sanguine coupée au niveau de la partie en contact avec les bords de la fenêtre (généralement au niveau de l’abdomen ou en avant du bassin). Ce problème entraîne un non renouvellement du sang en arrière de la zone comprimée. L’arrêt de la circulation empêche l’arrivée de nutriments et d’oxygène.
Afin de pallier cet arrêt, le corps tente de produire de l’énergie même en l’absence d’oxygène et il va produire un déchet : l’acide lactique. La production de cet acide lactique a deux conséquences : la libération de potassium (dangereux pour le cœur) quelques minutes après la compression et le risque de dégâts au niveau de la zone comprimée.
Le danger existe lorsque vous allez « libérer » le chat : la circulation reprenant ses droits, le potassium produit peut provoquer des troubles cardiaques voire un arrêt et donc le décès de l’animal dans les minutes qui suivent la libération.
Aussi, la compression traumatise les tissus et provoque la stagnation du sang : il existe alors un risque de thrombose (formation d’un caillot de sang) qui peut être libéré dans la circulation lorsque la compression est levée.
De plus, la compression des nerfs, et des vaisseaux peuvent provoquer une paralysie des membres postérieurs (lors de compression très longue), une nécrose (nécessité d’amputer l’animal) ou encore une douleur extrêmement importante (comme lors de fourmillement dans les jambes).
Si vous êtes confronté à cette situation : premièrement il ne faut pas libérer votre animal tout de suite ! (à cause de la reprise de la circulation). Il faut que vous puissiez déterminez l’heure de l’écrasement (dans la mesure du possible car cela détermine la gravité des lésions ainsi que le pronostic vital de l’animal). Il faut être aussi précis que possible. Ensuite, il faut que vous contactiez le vétérinaire le plus proche de chez vous afin qu’il se prépare à votre arrivée dans les plus brefs délais (il s’agit d’une urgence vitale !).
Enfin, libérez votre animal, placez-le dans une cage de transport et partez immédiatement chez le vétérinaire qui vous attend. Si jamais, l’animal devait faire un arrêt cardiaque lors du transport, tout sera déjà prêt pour qu’il puisse tenter une réanimation et le temps écoulé entre la libération et une potentielle défaillance peut vous laisser le temps d’arriver à la clinique avec votre chat encore vivant (d’où l’intérêt de libérer votre chat à la dernière minute).
Comment y remédier ?
Deux solutions s’offrent à vous :
  • mettre en place une sorte de plateforme permettant à votre chat d’avoir un appui stable aux abords de la fenêtre
  • condamner l’accès à cette fenêtre en enfermant l’animal dans une autre pièce ou en mettant un filet.