RONRON THERAPIE

Sensible à nos émotions, le chat est un excellent médiateur. Capable de détecter notre détresse instinctivement grâce aux phéromones que nous émettons, sa présence diminue l’anxiété, la tension artérielle et les risques d’infarctus de son propriétaire. Selon Véronique Aïache, auteur de « La ronron thérapie : ces chats qui nous guérissent », leurs ronronnements émettent des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes, qui provoquent la production de sérotonine, hormone du bonheur qui est liée à la qualité de notre sommeil et de notre humeur. Avec une fréquence située entre 20 et 50 hertz, ces vibrations, qui ont une action réparatrice sont d’ailleurs reproduites par des kinésithérapeutes pour accélérer la cicatrisation osseuse. Lorsqu’ils souffrent ou lorsqu’ils sont plongés dans une situation de stress, les chats émettent ces petites vibrations pour se calmer et s’apaiser. Ainsi, ils sont cinq fois moins de lésions après une fracture que les chiens et retrouvent la forme trois fois plus vite que leur meilleur ennemi, selon une étude menée par Animal Voice. Continuellement en demande de caresses, caresser leurs soyeux poils diffuse une sensation d’apaisement et de bien-être. Présents dans les maisons de retraite, ils permettent de réconforter les personnes âgées et de lutter contre le sentiment de solitude.

FENETRE = DANGER

Par Mélanie Correia , Auxiliaire vétérinaire, professeur à l’IFSA
Un danger de l’été moins commun mais pas moins dangereux pour votre chat : la fenêtre à soufflet (ou Vasistas).

Fenêtre à soufflet
En effet, avec les chaleurs, rien de moins normal que d’ouvrir ses fenêtres ; phénomène qui incite nos petits félins à vouloir s’échapper pour pouvoir profiter du bon air. Cependant, ce type de fenêtre offre un réel danger à votre animal.
Certains chats ratent leur saut ou n’arrive tout simplement pas à se faufiler et se retrouvent donc coincés dans la fente de la fenêtre.
L’animal coincé se retrouve donc avec la circulation sanguine coupée au niveau de la partie en contact avec les bords de la fenêtre (généralement au niveau de l’abdomen ou en avant du bassin). Ce problème entraîne un non renouvellement du sang en arrière de la zone comprimée. L’arrêt de la circulation empêche l’arrivée de nutriments et d’oxygène.
Afin de pallier cet arrêt, le corps tente de produire de l’énergie même en l’absence d’oxygène et il va produire un déchet : l’acide lactique. La production de cet acide lactique a deux conséquences : la libération de potassium (dangereux pour le cœur) quelques minutes après la compression et le risque de dégâts au niveau de la zone comprimée.
Le danger existe lorsque vous allez « libérer » le chat : la circulation reprenant ses droits, le potassium produit peut provoquer des troubles cardiaques voire un arrêt et donc le décès de l’animal dans les minutes qui suivent la libération.
Aussi, la compression traumatise les tissus et provoque la stagnation du sang : il existe alors un risque de thrombose (formation d’un caillot de sang) qui peut être libéré dans la circulation lorsque la compression est levée.
De plus, la compression des nerfs, et des vaisseaux peuvent provoquer une paralysie des membres postérieurs (lors de compression très longue), une nécrose (nécessité d’amputer l’animal) ou encore une douleur extrêmement importante (comme lors de fourmillement dans les jambes).
Si vous êtes confronté à cette situation : premièrement il ne faut pas libérer votre animal tout de suite ! (à cause de la reprise de la circulation). Il faut que vous puissiez déterminez l’heure de l’écrasement (dans la mesure du possible car cela détermine la gravité des lésions ainsi que le pronostic vital de l’animal). Il faut être aussi précis que possible. Ensuite, il faut que vous contactiez le vétérinaire le plus proche de chez vous afin qu’il se prépare à votre arrivée dans les plus brefs délais (il s’agit d’une urgence vitale !).
Enfin, libérez votre animal, placez-le dans une cage de transport et partez immédiatement chez le vétérinaire qui vous attend. Si jamais, l’animal devait faire un arrêt cardiaque lors du transport, tout sera déjà prêt pour qu’il puisse tenter une réanimation et le temps écoulé entre la libération et une potentielle défaillance peut vous laisser le temps d’arriver à la clinique avec votre chat encore vivant (d’où l’intérêt de libérer votre chat à la dernière minute).
Comment y remédier ?
Deux solutions s’offrent à vous :
  • mettre en place une sorte de plateforme permettant à votre chat d’avoir un appui stable aux abords de la fenêtre
  • condamner l’accès à cette fenêtre en enfermant l’animal dans une autre pièce ou en mettant un filet.

5 choses à savoir sur les pattes du chat

Existe-t-il quelque chose de plus mignon que les pattes d’un chat ? Non, bien entendu.

Et pourtant, derrière leur aspect doux et délicat, les pattes et les griffes du chat représentent une arme redoutable !

Voici 5 choses à savoir sur les pattes du chat :

1. Le chat est digitigrade

Les pattes antérieures du chat possèdent 5 doigts, avec le pouce en retrait. Alors que les pattes postérieures n’en ont que 4. Les coussinets de la patte sont parfaitement adaptés afin de garantir vitesse et agilité au chat.

Le chat se déplace sur quatre pattes, et plus exactement sur le bout des doigts, c’est pour cela qu’on le qualifie de digitigrade.

2. L’ablation des griffes est semblable à une amputation

Chaque doigt possède à son extrémité une griffe rétractile. Les griffes sont acérées et très efficaces pour grimper avec agilité et chasser.

Elles sont une partie extrêmement importante de la patte du chat, sans ses griffes, l’animal se retrouve complètement vulnérable.

Ainsi, le fait de retirer les griffes d’un chat est une forme de mutilation. Cette pratique est strictement interdite en France et dans de nombreux pays.

3. Les pattes du chat permettent de recevoir des informations sur l’environnement

Vous le savez, votre félin est un chasseur hors pair ; il se doit donc de se déplacer rapidement.

Il y a un grand nombre de terminaisons nerveuses dans les coussinets du chat. Celles-ci lui permettent de percevoir les caractéristiques de l’environnement qui l’entoure et grâce à elles le félin détecte les vibrations produites par sa proie.

4. Méfiez-vous des blessures aux pattes

On retrouve de nombreux vaisseaux sanguins dans les coussinets. Donc si votre animal se coupe à ce niveau, il saignera de manière plus abondante que si la blessure se trouvait sur une autre partie du corps.

N’hésitez pas à consulter un vétérinaire si votre chat semble avoir des difficultés à se déplacer.

5. Les pattes du chat servent de moyen de communication

On vous a peut-être déjà dit que vous « parliez avec vos mains » ? Et bien, votre chat est un expert en la matière ! Il communique essentiellement grâce à ses pattes.

Les chats possèdent des glandes situées entre leurs coussinets, qui sécrètent une substance de marquage. Il s’agit en quelques sortes d’un message destiné aux autres chats.

 

Visite de chats à domicile (Levallois-Perret, Neuilly…)